Fukushima : Silence des médias autour de deux explosions atomiques souterraines
Une
catastrophe sans précédent semble se dérouler dans le Pacifique
nord dans
une indifférence quasi générale. Depuis le 12 mars 2011, soit
presque trois ans déjà, des
quantités importantes
de matières radioactives s’échappent de la centrale nucléaire de
Fukushima, suite au tremblement
de terre
et au tsunami qui ont balayé cette région du Japon et détruit une
partie des installations. L’accident a été classé au plus haut
niveau de dangerosité, soit le niveau 7, identique à celui de
Tchernobyl. Cependant, il semblerait que la radioactivité soit bien
plus importante et la catastrophe qui s’annonce plus terrible
encore. Malgré des déclarations, qui se veulent rassurantes, de la
part du gouvernement japonais, la situation n’est absolument pas
sous contrôle et ne permet toujours pas le redémarrage des
réacteurs et cela 3 ans après les faits.
Les
observations démontrent au contraire, une augmentation anormale du
niveau de rayonnement sur le site, depuis le mois d’août dernier.
Il est à ce jour, près de 8 fois plus élevé que la norme. Le taux
autorisé de radionucléides émetteurs de rayons bêta dans l'eau
est de 10
becquerels par litre. Il avoisinerait aujourd’hui le niveau record
de 2,1 millions de becquerels par litre, pour les eaux
souterraines
qui se déverseraient dans l’océan. L’entreprise TEPKO tente
d’expliquer cette hausse, par les pluies torrentielles qui se sont
abattues cet été et qui auraient provoqué de nouvelles fuites
d’eau radioactive, malgré les cuves souterraines de stockage
spécifiquement adaptées. Une explication qui ne convint guère les
spécialistes, notamment les spécialistes russes, qui s’inquiètent
des conséquences d’une mauvaise gestion de la situation par les
techniciens japonais, visiblement dépassés par l’ampleur de
l’accident.
Apparemment, quelque chose s'est passé au sein
de l’usine depuis le mois d’août dernier, quelque chose qui n’a
pas été révélé au public. Le Ministère de la Défense russe
affirme avoir détecté le 31 décembre 2013, deux explosions
atomiques souterraines de « bas niveau » dans la zone de la
catastrophe de Fukushima. La première explosion mesurée à 5.1
d’intensité, a été suivie d'une plus
petite
évaluée elle, à 3,6 sur l'échelle de Richter. A titre de
comparaison, la bombe atomique larguée sur Hiroshima en 1945 par les
Etats-Unis, représente 16 kilotonnes de TNT, soit un séisme de
magnitude 6 sur l’échelle de Richter. Ce rapport rappelle en
outre, que l'architecte du réacteur 3 de Fukushima, avait averti dès
le 17 Novembre 2011 qu'une explosion hydro-volcanique était «
inévitable » en raison du combustible atomique fondu qui s’échappe
de la cuve de stockage.
Alors comment expliquer le silence
des médias traditionnels sur un sujet aux conséquences si
dramatiques pour l’humanité ?
Certainement en raison des
consignes émanant des pouvoirs politiques qui, comme à l’époque
de Tchernobyl, tente d’éviter la panique des populations.
Souvenez-vous que lors de cette catastrophe, qui a coûté tant de
vies, les pouvoirs publics occidentaux avaient nié la dangerosité
du nuage radioactif qui s’était propagé sur l’Europe, se
refusant même à publié officiellement les études à posteriori,
traitant de l’apparition des tumeurs ou des pics de cancers divers
(sang, poumons, foie, gorge, thyroïde, et ainsi de suite) qui
s’étaient déclarés dans les années qui suivirent.
À
quoi bon paniquer des populations et céder à un quelconque «
catastrophisme ». En témoigne une vidéo saisissante, postée sur
Youtube pendant le réveillon de Noël, d’un homme utilisant un
compteur Geiger dans une ville côtière de la côte ouest
américaine. Le rayonnement mesuré atteint jusqu'à cinq fois le
niveau normal. Réalité ou faux grossier, les agences officielles
qui ont effectué de nouveaux tests ont annoncé qu’elles n’avaient
pas constaté de « danger pour le public ». Un bel euphémisme. A
noter, que la faune maritime directement touchée, comme les poissons
ou les crustacés consommés par les populations, ne rentraient pas
dans le cadre de ces études.
Un fait troublant demeure
cependant. Les Etats-Unis semblent avoir passé commande, dès le 6
décembre, de près de 14 millions de doses d'iodure de potassium, un
composé qui protège le corps contre l'empoisonnement radioactif à
la suite d'accidents nucléaires graves. Un nombre de doses, qui est
loin de couvrir les besoins de la population entière. Elles seront
livrées en février 2014, et pourraient être utilisées
préventivement pour une partie de la population, directement exposée
aux déchets nucléaires et aux eaux radioactives rejetées dans
l’océan.
Une étude médicale américaine atteste déjà d'une
nette augmentation de cas d'hypothyroïdie chez environ 20%
des bébés nés en Californie après l'accident de Fukushima.
Les
grands médias, pourtant si prompts à exploiter la moindre vidéo
sur internet, dès lors qu’elle sert à illustrer la version
officielle en cours, ont été remarquablement silencieux et ne l’ont
même pas mentionné. Surtout pas de panique !
La
décontamination de la centrale nucléaire de Fukushima devrait
prendre au moins trente ans et coûter 125 milliards de dollars
(environ 100 milliards d’euros). De quoi recruter tous les
sans-domicile-fixe de la planète, en plus de ceux du Japon, déjà
engagés pour nettoyer le site. Une solution comme une autre de
résoudre un problème l’un après l’autre.
Source
Wikistrike
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