L’inaction des S-300 face aux raids israéliens contre la Syrie soulève bien des questions. Livrés à la Syrie le mois d’octobre dernier, après le crash de l’Iliouchine russe via une manœuvre israélienne sournoise, ces systèmes antimissiles et antiaériens qui devrait protéger la majeure partie du territoire syrien n’ont à aucun moment été utilisés depuis.
Le journal russe Kommersant a tenté un éclaircissement : la formation des forces de l’armée syrienne par des officiers russes au maniement de ce système n’est pas encore terminée. Elle devrait l’être le mois de mars prochain et à ce moment-là ces systèmes deviendront opérationnels.
D’ici là, d’autres questions seront soulevées. Entre autre : le gouvernement syrien pourrait-il l’utiliser à sa guise, sans avoir à prendre un feu vert de la part de la Russie.
A en croire le journal russe, pas question que les officiers russes manient ces systèmes pour défendre le sol syrien.
Selon le ministère russe des affaires étrangères, la récente offensive israélienne contre la Syrie n’enfreint pas les lignes rouges qu’elle a fixées. Celles-ci sont a fortiori dictées par l’engagement russe à l’égard de la Syrie, de sa sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Exclusivement. Et non à l’encontre des autres aspects qui façonnent la crise dans ce pays, un pilier de l’Axe de la résistance. Dans ce conflit où s’affrontent ses alliés à Israël, Moscou veut rester à l’écart.
Selon le ministère russe des affaires étrangères, la récente offensive israélienne contre la Syrie n’enfreint pas les lignes rouges qu’elle a fixées. Celles-ci sont a fortiori dictées par l’engagement russe à l’égard de la Syrie, de sa sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Exclusivement. Et non à l’encontre des autres aspects qui façonnent la crise dans ce pays, un pilier de l’Axe de la résistance. Dans ce conflit où s’affrontent ses alliés à Israël, Moscou veut rester à l’écart.
La frénésie anti iranienne perçue dans le discours israélien serait elle aussi en lien avec ces lignes rouges. Quand bien ce sont des sites de l’armée syrienne qui sont bombardées, les accusations israéliennes vont vers l’Iran. Idem pour les ripostes anti-israéliennes, Tel Aviv les attribuent à Téhéran. Et quand les Israéliens reprochent quelque chose à Damas, c’est d’abriter l’Iran.
Ce discours devrait aussi faire l’affaire des régimes arabes, impliqués dans la destruction de la Syrie, en ayant soutenu les groupes terroristes et qui renouent avec Damas, sous prétexte de vouloir contribuer à sa construction. On peut facilement imaginer qu’ils lui poseront comme condition, pour obtenir les centaines de milliards de dollars qu’ils arguent être prêts à lui accorder, de couper les ponts avec Téhéran.
Source: Divers
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