Hier, le 30 Septembre, trois officiers russes de haut rang ont été tués dans une « attaque de l'EI » à l'est de la Syrie. Il est probable qu'ils ont été tués par des forces spéciales ou des insurgés contrôlées par des forces spéciales américaines. L'incident sera interprété comme une déclaration de guerre.
Le Commandement central des États-Unis au Moyen-Orient veut que ses forces par procurations prennent le contrôle des champs de pétrole de l'est de la Syrie pour mettre en place un mini-état kurde aligné sur les États-Unis dans la région. Le gouvernement syrien, allié à la Russie, a besoin des revenus de ces champs de pétrole pour reconstruire le pays.
La semaine dernière, les Russes ont vertement dénoncé la coordination américaine avec les terroristes d'al-Qaeda dans la province d'Idleb, et ont dit craindre une nouvelle escalade.
Hier, le ministère russe de la Défense a accusé les militaires américains de l'est de la Syrie de collaborer directement avec l'État islamique :
Hier, le ministère russe de la Défense a accusé les militaires américains de l'est de la Syrie de collaborer directement avec l'État islamique :
Les unités spéciales de l'armée américaine font passer les Forces démocratiques syriennes (SDF) à travers les positions des terroristes islamiques (EI, anciennement Etat Islamique en Irak et Syrie et Etat Islamique en Irak et au Levant), a déclaré le ministère dans un communiqué.
« Sans rencontrer la moindre résistance de la part des combattants de l'EI, les unités des SDF avancent le long de la rive gauche de l'Euphrate vers Deir ez-Zor », indique le communiqué.
Les photos qui viennent d'être diffusées « montrent clairement que les opérations spéciales américaines sont stationnées aux avant-postes précédemment occupés par les combattant de l'EI »
« Les principales positions américains sont situées dans les zones occupées par l'EI, mais ils n'ont organisé aucune surveillance de l'EI », a déclaré le ministère russe de la Défense.
Cette carte montre la zone de conflit actuellement concernée ( forces par procuration américaines en jaune, Armée arabe syrienne en rouge, EI en noir ) :
Les accusations russes sont plausibles. Une grande partie de l'EI à Deir Ezzor est formée des forces tribales locales de l'est de la Syrie. L'envoyé spécial des États-Unis, Brett McGurk, a rencontré récemment des dirigeants tribaux qui avaient précédemment fait allégeance à l'EI. Il a conclu des accords avec eux. Comme nous l'avons déjà dit :
Le diplomate américain Brett McGurk, a récemment rencontré des dignitaires tribaux de la région. Des photos de la réunion ont été publiées. Plusieurs personnes ont souligné que ces mêmes dignitaires avaient déjà été photographiés en train de faire allégeance à l'Etat islamique.
Le criminel local Ahmad Abu Khawla, qui combattait avant pour l'EI, est soudainement devenu le commandant d'un « Conseil militaire de Deir Ezzor », sorti de nulle part et contrôlé par les forces spéciales des États-Unis.
La nuit dernière, un général russe à trois étoiles et deux colonels ont été tués dans une attaque au mortier alors qu'ils se trouvaient en visite dans un quartier général de l'armée syrienne à Deir Ezzor :
La nuit dernière, un général russe à trois étoiles et deux colonels ont été tués dans une attaque au mortier alors qu'ils se trouvaient en visite dans un quartier général de l'armée syrienne à Deir Ezzor :
Le lieutenant-général Valery Asapov, des forces armées russes, a été tué par les bombes des combattants islamiques (EI, anciennement Etat Islamique en Irak et Syrie et Etat Islamique en Irak et au Levant), près de Deir ez-Zor, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Dans sa déclaration, le ministère a expliqué qu'Asapov se trouvait dans un avant-poste de commandement des troupes syriennes pour assister les commandants dans la libération de la ville de Deir ez-Zor.
Le lieutenant-général Valery Asapov est le plus haut gradé des officiers russes tués dans la campagne syrienne. Il était commandant de la 5ième armée dans le district militaire oriental de la Russie, l'un des quatre commandements stratégiques des forces armées russes. La 5ième armée est basée à l'Extrême-Est de la Russie, dans la ville d'Ussuriysk, à environ 98 km (61 milles) de Vladivostok.
L'EI a assiégé les troupes syriennes dans la ville et l'aéroport de Deir Ezzor pendant trois ans. Il n'avait jamais réussi à attaquer victorieusement le quartier général syrien, ni à tuer des officiers de haut rang. Et maintenant que les forces par procuration de l'armée américaine « conseillées » par les forces spéciales des États-Unis ont pris position au nord de Deir Ezzor, « l'EI » a soudain les renseignements et la précision de tir nécessaires pour tuer un groupe d'officiers russes en visite ?
C'est impensable. Personne à Damas, Bagdad, Téhéran ou Moscou ne croira une chose pareille.
L'armée russe, comme d'habitude, réagit calmement et attribue officiellement l'attaque à l'EI. Cela lui évite de devoir réagir immédiatement à l'attaque. ( Les États-Unis vont faire l'erreur d'interpréter cela comme une manière pour les Russes de sauver la face ).
Mais personne à Moscou ne croira que l'incident est indépendant des autres manigances récentes des forces américaines, et qu'il est sans rapport avec les accusations proférées précédemment par l'armée russe contre les forces américaines.
Les États-Unis et la Russie sont tous deux en Syrie officiellement pour se battre contre l'Etat islamique. Les troupes russes y sont légitimement, car elles ont été invitées par le gouvernement syrien. Les forces américaines n'ont aucune justification légale de leur présence. Jusqu'à présent, les hostilités ouvertes entre les deux camps avaient été évitées. Mais comme les États-Unis se proposent désormais de couper la Syrie en deux, qu'ils coopèrent ouvertement avec les terroristes et qu'ils ne s'abstiennent même plus de tuer des officiers russes, les choses vont se gâter.
Le Commandement central a déclaré la guerre au contingent russe en Syrie. Un général russe de haut rang a été tué. Il y aura forcément une réaction. La réponse ne viendra pas nécessairement des forces russes. Moscou a beaucoup d'alliés compétents dans la région. La réponse ne se fera pas nécessairement en Syrie.
Les « accidents » et les « incidents », tout comme les « attaques au mortier de l'EI », ou le bombardement involontaire des soldats de l'autre camp peuvent se produire des deux côtés du front. Des voitures peuvent exploser, des ponts peuvent s'effondrer. Les officiers et les officiels américains qui se trouvent dans tout le Moyen-Orient doivent prendre consciences qu'ils font eux aussi de belles cibles
C'est impensable. Personne à Damas, Bagdad, Téhéran ou Moscou ne croira une chose pareille.
L'armée russe, comme d'habitude, réagit calmement et attribue officiellement l'attaque à l'EI. Cela lui évite de devoir réagir immédiatement à l'attaque. ( Les États-Unis vont faire l'erreur d'interpréter cela comme une manière pour les Russes de sauver la face ).
Mais personne à Moscou ne croira que l'incident est indépendant des autres manigances récentes des forces américaines, et qu'il est sans rapport avec les accusations proférées précédemment par l'armée russe contre les forces américaines.
Les États-Unis et la Russie sont tous deux en Syrie officiellement pour se battre contre l'Etat islamique. Les troupes russes y sont légitimement, car elles ont été invitées par le gouvernement syrien. Les forces américaines n'ont aucune justification légale de leur présence. Jusqu'à présent, les hostilités ouvertes entre les deux camps avaient été évitées. Mais comme les États-Unis se proposent désormais de couper la Syrie en deux, qu'ils coopèrent ouvertement avec les terroristes et qu'ils ne s'abstiennent même plus de tuer des officiers russes, les choses vont se gâter.
Le Commandement central a déclaré la guerre au contingent russe en Syrie. Un général russe de haut rang a été tué. Il y aura forcément une réaction. La réponse ne viendra pas nécessairement des forces russes. Moscou a beaucoup d'alliés compétents dans la région. La réponse ne se fera pas nécessairement en Syrie.
Les « accidents » et les « incidents », tout comme les « attaques au mortier de l'EI », ou le bombardement involontaire des soldats de l'autre camp peuvent se produire des deux côtés du front. Des voitures peuvent exploser, des ponts peuvent s'effondrer. Les officiers et les officiels américains qui se trouvent dans tout le Moyen-Orient doivent prendre consciences qu'ils font eux aussi de belles cibles
Source : fr.sort.net
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