L'invasion de l'Ukraine par la Russie pourrait intervenir dans les prochaines heures
Vendredi le 25 avril 2014:
-13
observateurs de l'OSCE retenus par les sépartistes russes.
-Dialogie
rompu entre Poutine et Obama (officiel)
-Les
avions russes font des passages éclair en Ukraine
-Le
Canada bloque le lancement d'un satelitte russe
INTERNATIONAL
– Kiev accuse Moscou de vouloir déclencher une "3e guerre
mondiale". Rien de moins! "Le
monde n'a pas encore oublié la Deuxième Guerre mondiale que la
Russie veut déjà déclencher la Troisième Guerre mondiale" a
martelé le premier ministre ukrainien Arseni Iasteniouk.
Au
moins 40.000 soldats russes stationnent actuellement à la frontière
ukrainienne. Selon des diplomates cités dans la presse, ils
pourraient la franchir dès les prochains jours et donner le coup
d'envoi d'une invasion de l'est de l'Ukraine par la Russie.
"Si
vous aviez des projets pour le week-end, annulez tout, il va y avoir
du grabuge", ironise un haut-fonctionnaire onusien cité par Le
Figaro.
Le quotidien décrit l'agitation qui règne en ce moment au siège
des Nations Unies à New
York.
"La Russie (…) serait sur le point d'envahir militairement
l'est de l'Ukraine. Peut-être dès ce week-end, selon des sources
diplomatiques concordantes", écrit
Le Figaro.
Tandis
que "l'opération
antiterroriste" menée par Kiev
contre les séparatistes se poursuit, la Russie a
à nouveau brandi cette semaine la menace d'une intervention
militaire
pour défendre ses intérêts et ceux de la population d'origine
russe. Le Kremlin a notamment lancé des manœuvres impliquant son
aviation le long de la frontière ukrainienne.
"Nous
exigeons que la Russie cesse de s'ingérer dans nos affaires
intérieures, cesse le chantage et les menaces, et retire ses troupes
de la frontière orientale de l'Ukraine", a dit jeudi le
président ukrainien par intérim,
Olexandre Tourtchinov.
Les
autorités ukrainiennes accusent Moscou de soutenir activement les
séparatistes, appuyés par des hommes cagoulés, en treillis sans
insigne et armés de fusils d'assaut de pointe et de lance-roquettes.
Selon Kiev, il s'agit tout simplement d'agents russes qui cherchent à
préparer une invasion ou du moins déstabiliser la situation
politique avant la présidentielle prévue le 25 mai.
Gérard
Araud, l'ambassadeur de France auprès des Nations Unies, a indiqué
sur Twitter que la Russie est prisonnière de sa rhétorique
guerrière et évoqué des "bruits de botte" à la
frontière.
Autre
signal préoccupant, selon Le
Figaro,
l'ambassadeur russe Vitaly Tchourkine a été rappelé à Moscou
"pour consultations". Trois jours après, il n'a toujours
pas regagné New York, "malgré les dossiers qui s'accumulent
sur son bureau".
Sans
présager de l'imminence d'une éventuelle invasion, John Kerry a
qualifié les nouveaux exercices menés à la frontière par l'armée
russe de "menaçants". L'histoire se répète selon lui.
"Nous avons déjà vu ce film récemment en Crimée, où un
subterfuge similaire de la Russie a été suivi par une invasion
complète", a-t-il estimé.
Jeudi,
la chancelière allemande Angela Merkel a dit "sa grande
inquiétude" à Poutine au téléphone. La chancelière "a
exprimé, lors de cette conversation téléphonique, sa grande
inquiétude à propos de la situation tendue dans l'est de l'Ukraine
et a dit attendre du gouvernement russe qu'il manifeste clairement
son approbation de l'accord de Genève et qu'il travaille à sa mise
en oeuvre", a indiqué le porte-parole du gouvernement allemand,
Steffen Seibert lors d'un point presse régulier.
Un
hélicoptère ukrainien touché
Sur
le terrain, un hélicoptère de l'armée ukrainienne a été touché
vendredi par un tir de lance-roquette alors qu'il stationnait à
l'aérodrome de Kramatorsk, dans l'Est séparatiste, et son pilote a
été blessé, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
"Un
hélicoptère militaire Mi-8 a explosé sur l'aérodrome de
Kramatorsk", a annoncé le ministère de la Défense dans un
communiqué. Un responsable des services spéciaux ukrainiens, Vassyl
Kroutov, cité par l'agence Interfax Ukraine, a précisé que
l'appareil se trouvait au sol et que le commandant avait été
blessé.
"Nous
ne rendrons pas la ville"
Les
rebelles de Slaviansk ont déclaré vendredi qu'ils ne rendraient pas
ce bastion des insurgés pro-russes dans l'est de l'Ukraine,
désormais assiégé par l'armée. "Nous ne rendrons pas la
ville", s'est exclamé leur dirigeant, Viatcheslav Ponomarev, au
cours d'une conférence de presse à la mairie. "Ils (les
soldats) sont tout près, ils bloquent les routes. La ville est sous
blocus, nous sommes prêts à la défendre", a-t-il déclaré.
"Dans
la mesure du possible, nous allons résister", a encore dit
Viatcheslav Ponomarev. Cet ancien militaire a ajouté que l'armée
ukrainienne recourait à "une tactique habituelle":
interdire les accès à cette cité de 110.000 habitants, puis, dans
un deuxième temps, la "nettoyer" en y faisant intervenir
les "forces spéciales". De fait, l'AFP a constaté que les
forces ukrainiennes avaient érigé une série de barrages, avec
blindés, hélicoptères et hommes bien équipés, notamment au
nord-ouest et au sud-est de Slaviansk.
La
présidence ukrainienne a expliqué vouloir "bloquer Slaviansk"
afin d'empêcher les rebelles d'y envoyer des renforts. Elle affirme
ne pas vouloir lancer de nouvel assaut, qui risquerait de faire des
victimes civiles. Viatcheslav Ponomarev a par ailleurs affirmé que
ses partisans avaient au total fait prisonniers "une quarantaine
de soldats de l'armée ukrainienne ayant pénétré sur notre
territoire". Il a assuré qu'ils étaient "en civil"
et n'avaient "pas d'armes" sur eux au moment de leur
capture, laissant entendre qu'ils avaient pour mission de se livrer à
des activités de renseignement ou de sabotage.
Sept
observateurs de l'OSCE capturés
Sept
observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération
en Europe (OSCE) ont été capturés et sont retenus par les
séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans
l'Est de l'Ukraine, a indiqué le ministère ukrainien de
l'Intérieur.
"Des
inconnus ont arrêté à 11H40 locales un bus avec 13 passagers dont
sept représentants de l'OSCE, cinq militaires ukrainiens et le
chauffeur (...) Les personnes capturées se trouvent au siège des
services spéciaux locaux", a dit le ministère dans un
communiqué.
Voici la carte indiquant les positions des troupes Russes à la frontière de l`Ukraine. Ils ont traverser celle-ci avec leurs avions à quelques reprises.
Voici
une vidéo près de la frontière Russe qui démontre bien les
mouvements de l`armée Russe:
Sources: Wikistrike et beforeitsnews
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