Les USA et Israël se sont mis d’accord sur le principe d’une frappe contre l’Iran
Un false flag ( fausse bannière ) que
l’on attribuera à l’Iran servira de prétexte au déclenchement
des hostilités.
Le chef d’état-major des États-Unis, Martin
Dempsey a affirmé mardi que Jérusalem était maintenant convaincu
que Washington n’écartait pas l’option militaire « si l’Iran
sortait des sentiers diplomatiques », selon le journal américain
USA Today.
« Israël et les États-Unis
ont atteint des points de convergence sur la menace potentielle que
représente le programme nucléaire pour la région et sur ce qu’il
doit être fait à ce « sujet » a confié le chef d’état-major
américain à des journalistes dans l’avion qui le ramenait aux
États-Unis, après une visite de trois jours en Israël, selon le
quotidien américain. Les tensions qui ont agité les relations
entre Washington et Jérusalem après les déclarations du ministre
israélien de la Défense Moshe Yaalon accusant les États-Unis de
faiblesse, se sont atténuées après que le ministre a présenté
ses excuses au chef d’état-major américain au cours d’une
réunion entre les deux hommes.
Dimanche après-midi Dempsey a rencontré le chef
d’état-major israélien, Benny Gantz. Les deux généraux ont
fait un point sur la coopération militaire entre les deux pays.
Malgré les divergences passées, Martin Dempsey s’est dit
convaincu que Jérusalem était maintenant rassuré sur
l’éventualité que les Américains puissent recourir à l’action
militaire, si nécessaire. Lors sa visite en Israël, Dempsey a
rencontré plusieurs responsables militaires et politiques, et a
évoqué avec eux la possibilité d’une coopération sécuritaire
entre Israël et ses voisins arabes du golfe Persique.
Des relations « plus solides que jamais »
Interrogé sur les récentes critiques émises
par le ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon, à
l’encontre des États-Unis afin de savoir si elles avaient
affectées les relations militaires des deux pays, Gantz s’est
empressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus
solides que jamais ».
Dempsey a pour sa part parlé de « moment de
grande clarté et de franchise », avant de déclarer « pouvoir
toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ».
Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité
nucléaire était bien là ». Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le
président américain Barack Obama a pris un engagement très clair
vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options
militaires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons
».
L’option d’une attaque contre l’Iran a par
ailleurs trouvé un autre soutien de poids aux États-Unis. L’ancien
vice-président américain Dick Cheney a ainsi exprimé son soutien
à une frappe israélienne sur les installations nucléaires de
l’Iran ce week-end, dans un discours prononcé lors de la réunion
annuelle de la coalition juive républicaine. Dans son allocution,
Cheney a également stigmatisé la politique étrangère du
président américain Barack Obama et a dénoncé les négociations
en cours entre les pays du 5 +1 et Téhéran sur le programme
nucléaire de l’Iran.
L’Iran était au centre des préoccupations aux
États-Unis ces derniers jours
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