Et si cela dégénère en Ukraine? Que faire?
La
situation en Ukraine peut dégénérer, tout est possible
malheureusement une telle éventualité n’est pas à écarter. Si
cela devait dégénérer, nous serions tous concernés car cela
pourrait se terminer en règlement de compte entre les États-Unis et
la Russie, entraînant dans le même temps l’Union Européenne et
la Chine en accord avec la Russie, le reste du s’ajouterait à
l’équation, et cela se terminerait en conflit mondial, la 3ième
Guerre Mondiale? Dans ce cas, que faire?
Comment réagir? Voilà pourquoi certains
articles vont être remis en avant sur le blog, et si quelques
conseils intéressants peuvent en ressortir, profitez-en!
Vous avez vu la conséquence des troubles
en Ukraine sur les bourses mondiales? Un conflit pourrait déclencher
un gros krach financier entre autres conséquences, et pour cela
aussi, nous devons nous préparer, ne serait-ce qu’un minimum.
Prévoir le pire au cas où ne peut apporter que du bon, si rien
n’arrive, nous aurons toujours des réserves en cas de besoin, en
cas de gros souci, vous avez de quoi tenir un peu le temps que les
choses se tassent. Un conseil tout de même, si quelque chose arrive,
ayez de quoi tenir les premiers jours, le temps que la crise de folie
qui risque de se produire (avec violences et pillages de magasins) se
calme un peu.
Sans eau, sans électricité, sans pétrole, sans système de
santé, sans protection civile, sans systèmes de distributions ou de
réseaux traditionnels, un survivant de la Guerre de Bosnie est
devenu par la suite survivaliste. Il témoigne sans détours d’une
survie urbaine crue et pragmatique. L’échange est long, et ce qui
est présenté ici n’est qu’une minime partie de sa vie en temps
de guerre et le tout peut nous faire conscientiser certaines lacunes,
ou encore remettre en cause certaines idées quant a l’effondrement
de la normalité dans un univers urbain. L’avantage de ce retour
d’expérience, est qu’il est bâtit sur un questionnement
purement survivaliste issu du forum “Survivalist Boards”, et que
l’orientation de l’entretient est donc extrêmement ciblé sur
les réalités d’une survie urbaine durant un effondrement de la
normalité.
Voici un bref résumé :
Comme vous le savez, c’était l’enfer là-bas de 1992 à 1995.
Pendant 1 an, j’ai vécu et survécu dans une ville de 60 000
habitants sans électricité, sans pétrole, sans eau courante, sans
services traditionnels de distribution de nourriture et de
consommables, et sans aucune organisation gouvernementale. Notre
ville était encerclée par des forces armées pendant 1 an, et dans
cette ville, c’était la merde. Nous n’avions pas de police ou
d’armée organisée…il y avait des groupes armés, et ceux qui
étaient armés défendaient leurs maisons et leurs familles. Quand
tout a commencé, certains d’entre nous étaient mieux préparés
que d’autres, mais la plupart des familles voisines n’avaient de
la nourriture que pour quelques jours. Certains d’entre nous
avaient des pistolets, et très peu étaient ceux qui avaient des
AK47 et des fusils. Après 1 ou 2 mois, les gangs ont commencés leur
destruction: les hôpitaux par exemple, se sont rapidement
transformés en abattoirs. Les forces de police n’étaient plus
présentent, et l’absentéisme du personnel hospitalier était de
plus de 80%.
J’ai eu de la chance, ma famille était large à cette époque
(15 membres dans une grande maison, 6 pistolets, 3 AK47), et donc
nous avons survécu…tout du moins la plupart d’entre nous. Les
Américains balançaient des MRE (Meals Ready to Eat – Rations de
combat) tous les 10 jours pour aider les villes encerclées comme la
nôtre, mais ce n’était jamais assez. Quelques maisons avaient des
petits jardins potager, mais la plupart n’en avaient pas.
Après 3 mois, les premières rumeurs de décès par famine
commençaient…mais aussi les décès par exposition au froid. Nous
avons démonté toutes nos portes, l’encadrement des fenêtres des
maisons abandonnées, notre parquet…et j’ai aussi brûlé la
totalité de nos meubles pour nous tenir chaud. Beaucoup sont mort de
maladies, surtout à cause de l’eau (2 membres de ma famille), nous
buvions principalement l’eau de pluie, nous mangions du pigeon et
même du rat. La monnaie est vite devenue de la merde… Nous
faisions du troque; pour une boîte de bœuf tu pouvais avoir une
fille pour quelques heures (c’est dur, mais c’était la réalité),
je me rappel que la plupart des femmes qui vendaient leurs corps
étaient des mères désespérées. Armes à feu, munitions, bougies,
briquets, antibiotiques, pétrole, piles et nourriture…on se
battaient comme des animaux pour ça.
Dans une situation comme celle-la, tout change, et la plupart des
gens deviennent des monstres…c’était moche. La force était dans
le nombre. Si vous étiez tout seul à vivre dans une maison, ce
n’était qu’une question de temps avant d’être pillé et
tué…peu importe si vous étiez armé. Moi et ma famille, nous
sommes prêt maintenant; je suis bien armé, j’ai un bon stock et
je suis “éduqué”. Ce n’est pas important ce qui va se passer;
tremblement de terre, guerre, tsunami, extra-terrestres, terrorisme,
pénurie, effondrement économique, émeute…l’important c’est
que quelque chose va se passer ! De mon expérience, vous ne pouvez
pas survivre seul, la force est dans le nombre, soyez proche de votre
famille, préparez avec elle, choisissez vos amis sagement et
préparez-vous avec eux aussi.
Vous pouvez lire plus sur le site suivant :
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/03/04/et-si-cela-degenere-en-ukraine-que-faire/
Extraits : Les moutons enragés
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