C`est
l`hécatombe parmi les phoques de l`Alaska. Ils souffrent d`ulcères,
perdent leurs poils et plus encore. Les scientifiques s`intérrogent
tandis que d`autres avancent l`hypothèse de la catastrophe de
Fukushima qui serait à la base de cette hécatombe.
Aujourd'hui
encore, les chasseurs évoquent des cas d'animaux morts ou malades
qui présentent des symptômes de la maladie qui a éclaté en 2011.
Cet étrange phénomène fait toujours l'objet d'une enquête
fédérale en tant qu'«
événement de mortalité
inhabituel »
Des
cas similaires au Canada, en Russie, au Japon...
Ces animaux présentaient aussi des lésions cutanées, des ulcères, des foies malades, certains avaient la tête blanchie, avaient des difficultés respiratoires et souffraient d'apathie. Des cas de morses souffrant des mêmes maladies ont aussi été observés, note le NOAA (national oceanic and atmospheric administration - US department of commerce).
Ces animaux présentaient aussi des lésions cutanées, des ulcères, des foies malades, certains avaient la tête blanchie, avaient des difficultés respiratoires et souffraient d'apathie. Des cas de morses souffrant des mêmes maladies ont aussi été observés, note le NOAA (national oceanic and atmospheric administration - US department of commerce).
Actuellement,
le NOAA poursuit ses tests et analyses sur les phoques malades. En
cherchant la cause tous azimuts : maladies auto-immunes, agression
fongique, toxines, stress causé par la modification de la banquise
ou radiations.
Et les premiers examens préliminaires réalisés par les scientifiques de l'Université d'Alaska Fairbanks ont déjà relevé des traces de radiations, sans qu'elles soient toutefois supérieures à ce qui était enregistré par le passé.
Si parmi la population et chez certains scientifiques des voix s'élèvent pour dire que la catastrophe nucléaire de Fukushima n'est pas étrangère au phénomène qui frappe la faune locale, aucun lien direct avec les pathologies constatées n'a pu être établi, note toutefois le NOAA.
Et les premiers examens préliminaires réalisés par les scientifiques de l'Université d'Alaska Fairbanks ont déjà relevé des traces de radiations, sans qu'elles soient toutefois supérieures à ce qui était enregistré par le passé.
Si parmi la population et chez certains scientifiques des voix s'élèvent pour dire que la catastrophe nucléaire de Fukushima n'est pas étrangère au phénomène qui frappe la faune locale, aucun lien direct avec les pathologies constatées n'a pu être établi, note toutefois le NOAA.
Un
mois plus tôt, lors d'un symposium sur le thème des « dépôts
de particules radioactives sur la banquise et les implications sur la
santé des animaux et en particulier les phoques qui vivent sur la
glace », d'autres
scientifiques avaient été, eux, plus formels quant au lien avec
Fukushima.
« Les modèles suggèrent que les pinnipèdes (NDLR : phoques, morses et autres mammifères de ce type) peuvent avoir été exposés, lors de leur séjour sur la glace, à des particules chaudes, des fragments de combustible nucléaire. »
Ces particules chaudes, formées par les interactions entre les radionucléides condensés, le combustible nucléaire et des éléments arrachés à la structure du réacteur de la centrale nucléaire japonaise, ont en effet été détectées dans des échantillons d'air prélevés dans le Svalbard, en... Norvège. Soit en quasi droite ligne depuis l'Alaska.
Rien d'étonnant puisque des traces de ces particules chaudes ont aussi été repérées aux États-Unis. Et fin 2012, le Centre des sciences physiques et de la technologie de Vilnius avait publié des résultats d'analyses montrant que, notamment, des traces de césium 137 et de plutonium étaient parvenues jusqu'en Lituanie. Soit après un périple de plus de 8 000 km dans les airs...
Des études qui sortent au compte-gouttes et - peut-être - des phoques malades qui démontrent que c'est au moins tout l'hémisphère nord de la planète qui a été touché par les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima. Selon un périple que l'Institut norvégien pour l'étude de la qualité de l'air (Norwegian Institute for Air Research) avait déjà modélisé un mois à peine après la catastrophe.
« Les modèles suggèrent que les pinnipèdes (NDLR : phoques, morses et autres mammifères de ce type) peuvent avoir été exposés, lors de leur séjour sur la glace, à des particules chaudes, des fragments de combustible nucléaire. »
Ces particules chaudes, formées par les interactions entre les radionucléides condensés, le combustible nucléaire et des éléments arrachés à la structure du réacteur de la centrale nucléaire japonaise, ont en effet été détectées dans des échantillons d'air prélevés dans le Svalbard, en... Norvège. Soit en quasi droite ligne depuis l'Alaska.
Rien d'étonnant puisque des traces de ces particules chaudes ont aussi été repérées aux États-Unis. Et fin 2012, le Centre des sciences physiques et de la technologie de Vilnius avait publié des résultats d'analyses montrant que, notamment, des traces de césium 137 et de plutonium étaient parvenues jusqu'en Lituanie. Soit après un périple de plus de 8 000 km dans les airs...
Des études qui sortent au compte-gouttes et - peut-être - des phoques malades qui démontrent que c'est au moins tout l'hémisphère nord de la planète qui a été touché par les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima. Selon un périple que l'Institut norvégien pour l'étude de la qualité de l'air (Norwegian Institute for Air Research) avait déjà modélisé un mois à peine après la catastrophe.
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