Le
régime Obama a envoyé simultanément des menaces à la Russie qu’il
est en
train de
se mettre à dos et à ses alliés européens de l’OTAN, sur
lesquels il compte pour soutenir des sanctions contre la Russie. Cela
ne peut que mal tourner.
Même les Étasuniens, qui vivent dans un environnement médiatique complètement contrôlé le savent : les Européens, les Sud-Américains et les Chinois sont furieux que la National Stasi Agency (NSA) espionne leurs communications. L’affront de la NSA contre la légalité, la Constitution des États-Unis et les normes diplomatiques internationales est sans précédent et pourtant, l’espionnage continue tandis que le Congrès se tourne les pouces et trahit le serment qu’il a fait de défendre la Constitution des États-Unis.
À
Washington, le charabia de la branche exécutive au sujet de la «
sécurité nationale » suffit pour remettre en cause la loi
statutaire et les obligations constitutionnelles. Voyant que la
Maison-Blanche, le Congrès et les tribunaux fédéraux sont
impuissants et incapables de maîtriser l’État policier, l’Europe
occidentale a décidé de créer un système de communication
européen excluant les entreprises étasuniennes afin de protéger la
vie privée des citoyens européens et les communications
gouvernementales de la Stasi de Washington.
Le
régime Obama, voulant désespérément s’assurer qu’aucun
individu et aucun pays ne passe a travers les mailles de son filet
d’espionnage, a dénoncé l’intention de l’Europe occidentale
de protéger la confidentialité de ses communications comme étant
une « violation des lois du commerce ».
Le
représentant étasunien du commerce a négocié des « accords
commerciaux » secrets en Europe et en Asie, immunisant les
entreprises américaines contre les lois des pays qui signent ces
accords. Il a brandi la menace de pénalités à l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) si le réseau de communications européen
exclut les entreprises étasuniennes qui servent d’espions à la
NSA. Dans toute son arrogance, Washington a dit à ses alliés les
plus nécessaires : si vous ne laissez pas la NSA vous espionner,
nous utiliserons l’OMC pour vous sanctionner.
Voilà.
Le reste du monde a désormais la meilleure raison de sortir de l’OMC
et d’éviter les « accords commerciaux » transpacifique et
transatlantique. Ces accords n’ont rien à voir avec le commerce.
Le but de ces « accords commerciaux » est d’établir l’hégémonie
de Washington et des entreprises étasuniennes sur les autres pays.
Dans
une arrogante démonstration du pouvoir de Washington
sur
l’Europe, le représentant du commerce étasunien a averti les
alliés de Washington : « Le représentant du commerce va surveiller
attentivement le développement de telles propositions », visant à
créer un réseau de communication européen
séparé.http://rt.com/news/us-europe-nsa-snowden-549/
Dans un document de M. Snowden, il faudra surveiller un changement radical à partir du 15 avril, début de la tétrade lunaire appelé lune de sang. - extrait de La Crise de la Croix du Grand Cardinal. -
Washington
se fie à la chancelière allemande, au président français et au
premier ministre britannique pour que la servitude envers Washington
passe devant la confidentialité des communications de leurs pays.
Le
gouvernement russe a réalisé que participer au système monétaire
lié au dollar étasunien, signifie que la Russie est ouverte au
pillage des banques et des entreprises occidentales ou des individus
qu’elles financent, que le rouble est vulnérable à la spéculation
à la baisse dans les marchés de change, et que la dépendance au
système de paiement international étasunien expose la Russie à des
sanctions arbitraires imposées par le « pays exceptionnel et
indispensable ».
Pourquoi
le gouvernement russe a mis tant de temps pour comprendre que le
système de paiement en dollar met les pays sous la férule de
Washington? Cela est intrigant. Peut-être en raison du succès de la
propagande étasunienne de la guerre froide? Cette propagande
dépeignait les États-Unis comme étant le phare, le grand expert
des droits humains l’opposant à la torture, le garant de la
liberté, le défenseur des petits, l’amoureux de la paix et le
grand bienfaiteur du monde. Cette image a survécu même lorsque le
gouvernement étasunien empêchait la montée de tout gouvernement
représentatif en Amérique latine et qu’il mettait en ruine une
demi-douzaine de pays en les bombardant.
Les
Russes émergeant du communisme se sont naturellement alignés à
l’image propagandiste de la « liberté étasunienne ». On a
complètement négligé le fait que les États-Unis et l’Europe
étaient aussi corrompus et avaient également du sang sur les mains.
Durant les années de propagande antisoviétique, Washington
assassinait des femmes et des enfants européens et blâmait les
communistes. La vérité a vu le jour lorsque l’ancien président
italien Francesco Cossiga a révélé publiquement l’Opération
Gladio, une opération terroriste sous fausse bannière menée par la
CIA et le renseignement italien pendant les années 1960, 1970 et
1980. Gladio ciblait des femmes et des enfants européens afin de
blâmer les communistes et ainsi empêcher les partis communistes
européens de faire des gains électoraux. Il s’agit de l’une des
opérations sous fausse-bannière les plus connues de l’histoire,
ayant entraîné des confessions extraordinaires de la part des
services de renseignement italiens.
Maintenant
que le gouvernement russe comprend que la Russie doit quitter le
système du dollar afin de protéger sa souveraineté, le président
Poutine a fait des accords pétroliers en roubles et sous forme de
troc avec la Chine et l’Iran. Cependant, Washington s’oppose à
ce que la Russie abandonne le système de paiement international en
dollar. Zero Hedge, une source d’information plus fiable que les
médias écrits et audio-visuels étasuniens, rapporte que Washington
a menacé la Russie et l’Iran que tout accord pétrolier conclu
dans une autre devise que le dollar mènerait à des sanctions des
États-Unis.
http://www.zerohedge.com/news/2014-04-04/us-threatens-russia-sanctions-over-petrodollar-busting-deal
L’objection
de Washington à l’accord irano-russe a clairement démontré à
tous les gouvernements que Washington utilise le système de paiement
international basé sur le dollar comme moyen de contrôle. Pourquoi
des pays devraient accepter un système international de paiement qui
empiète sur leur souveraineté? Que se passerait-il si au lieu
d’accepter passivement le dollar comme moyen de paiement
international, les pays le laissaient tout simplement tomber? La
valeur du dollar s’effondrerait ainsi que le pouvoir de Washington.
À titre de réserve monétaire mondiale, le dollar confère à
Washington le pouvoir de payer ses factures en imprimant de l’argent.
Sans ce pouvoir, les États-Unis ne pourraient pas maintenir leur
posture militaire agressive ou leurs pots-de-vin aux gouvernements
étrangers pour donner leurs ordres.
Washington
ne serait qu’un autre empire déchu, dont la population a de la
difficulté à joindre les deux bouts, alors que le 1%, comprenant
les mégariches, fait concurrence avec ses yachts de 200 pieds et ses
fontaines à 750 000 dollars. L’aristocratie et les serfs. Voilà
ce que sont devenus les États-Unis, retournés à l’ère féodale.
Ce
n’est qu’une question de temps avant que l’on reconnaisse
universellement que les États-Unis sont un État failli. Espérons
qu’on le réalise avant que les arrogants habitants de Washington
ne fassent exploser le monde à la poursuite de l’hégémonie.
Les
actions provocatrices de Washington contre la Russie sont
inconscientes et dangereuses. Le gouvernement russe trouve suspect le
déploiement de forces aériennes, terrestres et navales de l’OTAN
aux frontières de la Russie, en violation du traité Russie-OTAN de
1997 et de la convention de Montreux, surtout parce que ce
déploiement est justifié par les mensonges voulant que la Russie
soit sur le point d’envahir la Pologne, les États baltes et la
Moldavie, en plus de l’Ukraine.
Ces
mensonges sont évidents. Le ministre russe des Affaires étrangères,
Sergueï Lavrov, a demandé des explications à l’OTAN déclarant :
« Nous attendons non seulement des réponses, mais des réponses
entièrement basées sur le respect des règles sur lesquelles nous
nous sommes entendus. »
Anders
Fogh Rasmussen, la marionnette de Washington installée à la tête
de l’OTAN comme homme de paille, n’est pas plus en charge de
l’OTAN que je ne le suis. Sa réponse accroîtra certainement les
craintes des Russes. Rasmussen a en effet rejeté la demande
d’explication du ministre russe la qualifiant de « propagande et
de désinformation ».
De
toute évidence, nous sommes témoins de tensions croissantes causées
par Washington et l’OTAN. Ces tensions s’ajoutent à celles qui
se faisaient sentir depuis le coup d’État de Washington en
Ukraine. Ces actions imprudentes et dangereuses ont totalement
détruit la confiance du gouvernement russe en l’Occident et nous
conduisent vers une guerre mondiale.
Les
manifestants de Kiev, appelés à descendre dans les rues par les ONG
de Washington, n’ont pas réalisé que leur stupidité a mis le
monde sur la voie de l’apocalypse.
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