Canneberge
: contre les infections urinaires
D’où
viennent les propriétés de la canneberge ? Une substance
contenue dans la baie (proanthocyanidine) empêcherait les bactéries
de se fixer dans la muqueuse. En 1994, une étude américaine de
l’école médicale de Harvard a montré que la consommation
régulière de cette plante réduirait les infections urinaires chez
les femmes.
Consommation : 1 gélule/jour le matin
avec un verre d’eau pendant le repas en prévention. A vie si
nécessaire pour celles qui ont des cystites à répétition. A la
place, on peut aussi prendre un verre de jus de canneberge ou 250g de
baies (même posologie). Si la répétition des infections persiste,
consultez.
Attention : pendant l’infection, la
consultation chez un médecin et la prise d’antibiotiques sont
fortement conseillées.
Pépins
de pamplemousse contre le Candida
L’extrait
de pépins de pamplemousse serait un antibiotique naturel, un
antiviral, un fongicide et un antiparasitaire. Il combattrait 800
souches de bactéries et virus, et 100 champignons et autre parasites
! Il serait recommandé dans le traitement du Candida (champignon à
l’origine de ballonnements, fatigue, migraines, douleurs
articulaires…).
D’où viennent les propriétés
des pépins de pamplemousse ? De leur richesse en
bioflavonoïdes.
Consommation (sur prescription d’un
spécialiste) : 3 à 18 gouttes une fois/jour dans un verre
d’eau la première semaine. Puis 2 fois/jour la deuxième, et 3
fois/jour la troisième pendant les repas. Il est conseillé de
revoir un spécialiste après la cure. En magasins bios ou
pharmacies.
Ail
: contre les pneumonies…
De
récentes études ont montré que les composés de l’ail peuvent
tuer 60 espèces de champignons et plus de 20 types de bactéries,
dont le pneumocoque responsable de la pneumonie ou le staphylocoque
doré…
D’où viennent les propriétés de l’ail
? L’allicine, substance contenue dans le condiment, est un
puissant antimicrobien. Son action au niveau des poumons est
particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par
cette voie, tuant bactéries et virus au passage.
Consommation : 1
à 2 gousses d’ail crues hachées par jour pendant les repas, en
prévention à vie. Malade, 4 à 6 gousses par jour jusqu’à
guérison.
Vinaigre
de cidre : contre les maux de l’oreille
Bon
pour la tension, contre l’ostéoporose… le vinaigre de cidre est
aussi un antimicrobien efficace contre les infections du conduit
auditif.
D’où viennent ses propriétés ? Selon une étude
sud-africaine (1998), l’acide acétique qu’il contient serait un
puissant antibactérien, notamment sur les staphylocoques à
l’origine de maux d’oreilles.
Consommation : En
cas d’infection, faites un bain d’oreille avec un mélange moitié
vinaigre de cidre – moitié eau chaude, 2 à 3 fois/jour, jusqu’à
ce que la douleur et la fièvre disparaissent.
Attention
: consultez systématiquement votre médecin pour vérifier que
le tympan n’est pas perforé (paracentèse spontanée) et éliminer
tout risque de méningite.
Arbre
à thé : anti infections ORL…
Antifongique,
antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de
Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est actif contre le
streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections
urinaires ou intestinales, par exemple).
D’où viennent ses
propriétés ? « Son efficacité est indéniable mais on
ne connaît pas les raisons de son action », explique le Dr
Line Martin, médecin et naturothérapeute.
Consommation
(sur prescription d’un spécialiste) : 3 à 4 gouttes
par jour* en 3 prises avec 1 cuil. de miel, jusqu’à guérison.
* Les Huiles Essentielles ne sont pas dénuées de risques.
Cessez les prises au moindre effet secondaire et consultez si cela
venait à s’aggraver.*
Huile
essentielle de thym à thymol contre la bronchite…
Immunostimulante,
antiseptique, antibiotique, antiparasitaire, fongicide, l’huile
essentielle de thym à thymol est efficace contre les infections
bronchopulmonaires (bronchite) et des voies respiratoires (angine,
sinusite).
D’où viennent ses propriétés ? « Le
thym à thymol rend la membrane de la bactérie perméable. Elle se
disloque ce qui la tue », explique le Dr Line Martin, médecin
généraliste, naturopathe.
Consommation (sur
prescription d’un spécialiste) : 2 gouttes 3 fois par jour*
sur un comprimé neutre ou un sucre jusqu’à guérison.
*
Les Huiles Essentielles ne sont pas dénuées de risques. Cessez les
prises au moindre effet secondaire et consultez si cela venait à
s’aggraver.
Propolis
: contre les angines
La
propolis est une résine récoltée par les abeilles, dont elles se
servent pour calfeutrer et aseptiser leur ruche. En 1989, des
chercheurs polonais constatent qu’elle réduit la durée des
symptômes du rhume plus rapidement qu’un placebo.
D’où
viennent les propriétés de la propolis ? Grâce à la forte
présence de flavonoïdes (antioxydants), elle accélère le
processus de destruction des virus et bactéries en améliorant la
capacité des macrophages (globules blancs éboueurs) à les
neutraliser.
Consommation : Utilisez un vaporisateur buccal à
la propolis en solution hydro-alcoolique. 15 à 20 giclées/jour ou
diluées dans un peu d’eau. A avaler en cas de rhume et/ou
d’inflammations de la gorge .
Ginseng
contre le rhume
Une
étude canadienne en 2005 a montré que la prise régulière de
ginseng protègerait du rhume. Les chercheurs ont observé que cette
racine réduirait également la durée des symptômes.
D’où
viennent les propriétés du ginseng ? Ce serait un stimulant du
système immunitaire.
Consommation : 100 à 200mg de
ginseng sibérien, en gélules 3 fois/jour, en cure de 3 semaines
maximum par mois sur au moins 3 mois. Pour plus d’efficacité, un
dosage du cortisol sanguin permet de savoir si la prise a une
utilité.
L’echinacea
purpurea contre la grippe
Cette
jolie marguerite pourpre aurait des effets préventifs sur le rhume
et la grippe, selon l’OMS et l’ESCOP (groupe de scientifiques
européens en phytothérapie).
D’où viennent les
propriétés de l’échinacée ? « Elle rend les globules
blancs plus mobiles et augmente la capacité des macrophages
(globules blancs éboueurs) à neutraliser les bactéries… et
virus », explique le Dr Line Martin, médecin généraliste,
naturopathe. « Elle contient aussi de l’échinacoside, aux
propriétés antibiotiques. »
Consommation : 10
à 100 gouttes/jour (la quantité dépend de la corpulence et des
symptômes) de teinture mère réparties en 2 ou 3 prises avec un
verre d’eau – sur prescription d’un spécialiste.
Les médecins se tournent de plus en plus vers les antibiotiques naturels, sans risque de résistance, ni effets secondaires.
Ils pourraient, comme les antibiotiques classiques, neutraliser les bactéries et faire office d’antiviraux contre la grippe, le rhume, l’otite, l’angine et même les infections urinaires !