dimanche 22 septembre 2019

La nouvelle arme russe qui pourrait rendre inhabitable n’importe quel pays



En cas de conflit atomique et de frappes sur la Russie pouvant anéantir ses forces nucléaires, Moscou possède des sous-marins de classe Boreï capables de réduire en cendres les villes de son adversaire, selon National Interest.
Les sous-marins russes de la classe Boreï ont pour objectif primordial de réduire à l’état de ruines les villes de l'adversaire, même si les autres forces nucléaires du pays sont anéanties lors de premières frappes, constate National Interest.
La revue signale que grâce à de nouveaux revêtements et à de nouveaux moteurs à propulsion nucléaire permettant de rester en plongée pendant des mois, les sous-marins de la classe Boreï sont devenus silencieux, ce qui les distingue de leurs prédécesseurs soviétiques.
«Le réacteur OKF-650B de 190 mégawatts du Boreï alimente un système de propulsion à pompe qui lui permet de rester exceptionnellement silencieux tout en naviguant à une vitesse proche de sa vitesse maximale sous-marine de 30 nœuds. Cela rend probablement le Boreï plus silencieux et capable de rester discret à des vitesses plus élevées que le sous-marin de classe Ohio», indique National Interest.
Plus encore, chacun des 16 missiles R-30 Boulava du sous-marin porte généralement six ogives nucléaires de 150 kilotonnes conçues pour se séparer afin de toucher des cibles distinctes.
«Cela signifie qu'un Boreï peut faire pleuvoir 72 têtes nucléaires dix fois plus destructrices que la bombe larguée sur Hiroshima sur des villes et des bases militaires situées à une distance de plus de 9.000 kilomètres», signale la revue.
Elle rappelle qu’à l’heure actuelle la Russie construit des sous-marins de nouvelle génération du projet 955A/Boreï A. Le bâtiment tête de série, le Prince Vladimir, a été lancé en 2017 et devrait être prochainement mis en service.
Selon National Interest, ces sous-marins sont plus maniables, possèdent une furtivité acoustique améliorée et sont dotés de systèmes de combat, d’observation et de communication modernisés.
Le média précise que le Boreï ne représente que la moitié de la future force de dissuasion nucléaire basée en mer de la marine russe. L'autre moitié proviendra d'une flotte unique de quatre sous-marins de la classe Khabarovsk portant chacun six torpilles Poséidon à propulsion nucléaire conçues pour faire exploser les villes côtières et les bases navales avec des ogives à rendement gigantesque.
Même si les autres forces nucléaires russes sont anéanties lors de premières frappes ennemies, la Russie possède de quoi réduire en poussières les villes de l’adversaire, résume la revue.
Source: sputniknews.com

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